• Aujourd'hui il me semble urgent de stopper la machine infernale de l'agriculture intensive et de l'industrialisation. Non seulement elles contribuent allègrement au pillage des ressources naturelles que beaucoup pensent inépuisables, elles sont gourmandes en produits chimiques et toxiques, mais en plus elles sont à la base d'une alimentation malsaine, dangereuse pour la santé à plus ou moins long terme. L'agriculture et l'élevage intensifs ne respectent ni la nature, ni l'homme. Si à la base elles ont été créées pour subvenir à un besoin vital de populations en expansion, elles se sont rapidement transformées en pompe à fric. Je trouve aberrant le fait que des animaux "élevés" pour nous nourrir, ne voient pas le jour de leur vie, ne puissent se mouvoir et doivent subir des transformations génétiques pour produire toujours plus de chair. L'animal est vu du début à la fin comme un simple produit avec un code barre, que l'on bourre d'antibio pour qu'ils ne chope pas de maladies dû à sa condition. Sans parler du mépris par l'homme, de l'être vivant, qui pourtant nous est vital, comment peut on manger sainement une viande dont l'animal a été malmené, stressé, sous antibiotique tout au long de sa vie?
    Aujourd'hui, il est pour moi plus que temps de réagir, et de dire NON à cette exploitation qui affaiblie le monde plutôt que de le servir correctement. Des alternatives sont possibles, il faut "simplement" que les populations en prennent conscience, et les aident à se développer. L'agro-écologie, la permaculture, le respect des saisons, les agriculteurs et éleveurs locaux, la création de son propre potager sont des solutions à cette industrialisation meurtrière et limitée.

    Quelques documentaires...

    le monde selon monsanto

     

    "Ce film retrace l’histoire de Monsanto, une multinationale américaine, aujourd’hui leader mondial des OGM, et considérée comme l’un des plus grands pollueurs de l’ère industrielle (PCB, agent orange, hormones de croissance, roundup...). Après une enquête de trois ans, en Amérique du nord et du sud, en Europe et en Asie, il reconstitue la genèse d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu l’un des premiers semenciers de la planète. En s’appuyant sur des documents et des témoignages inédits de scientifiques, victimes de ses activités toxiques, avocats, hommes politiques et de représentants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency des Etats Unis, le documentaire montre comment, derrière l’image d’une société propre et verte décrit par la propagande publicitaire, se cache un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l’équilibre écologique de la planète. Un doc à ne manquer sous aucun prétexte. "

    Food inc

    "Ils sont une poignée de producteurs aux yeux plus gros que le ventre qui détiennent toute la chaîne de production et de fabrication de la nourriture aux Etats-Unis. Ils disent vouloir augmenter leur rendement et faire des économies d’échelle mais sacrifient la santé des consommateurs et passent au dessus des standards d’hygiène, des conditions de travail des salariés et de traitement des bêtes. Les révélations faites par ce documentaire sont répugnantes : comme celle sur les poulets élevés en batterie, enfermés dans des cages et gavés pendant 50 jours.

    La culture la plus abondante aux Etats-Unis est celle du blé. Massivement subventionnée par l’Etat, ses stocks sont revendus bien moins chère par rapport au coût de production. On nourrit même les vaches avec le blé plutôt qu’avec du fourrage, car elles grossissent ainsi plus rapidement. Le hic, c’est que les vaches ne digèrent pas naturellement le blé et qu’elles développent une bactérie mortelle qu’on appelle « E.coli » (Escherichia coli) souvent à l’origine d’empoisonnements et du rappel des produits. Pour venir à bout de cette bactérie, la viande est traitée à l’ammonium qui donne à la chair sa couleur grisâtre."

    Notre poison quotidien

    "On a du mal à digérer notamment parce que Marie-Monique Robin nous présente un monde occidental dans lequel l’agriculture intensive a tellement pris le dessus que nos agriculteurs ont du mal à réagir face aux différents accidents du travail dont ils font les frais. Car, comme le montre le documentaire, ce sont essentiellement les agriculteurs qui sont victimes de l’usage intensif des pesticides. Depuis des années, l’utilisation de ces produits est très ancrée dans la pratique des agriculteurs. Et les pressions sont très fortes pour ne pas parler des problèmes qu’ils engendrent (aussi bien des autres agriculteurs que des fournisseurs ou des commanditaires). Les agriculteurs ont donc eu beaucoup de mal à faire reconnaître certaines maladies dues à leur usage. Et il a fallu attendre le milieu des années 90 pour que “des études américaines, italiennes et scandinaves montrent que certains cancers étaient plus fréquents dans la population agricole que dans la population générale” indique dans le documentaire le docteur Jean-Luc Dupupet (médecin de la Mutuelle Sociale Agricole).

    Marie-Monique Robin revient aussi longuement sur la mise sur le marché de l’aspartame alors que des scientifiques prévenaient déjà la Food & Drugs Administration (FDA) que le rapport bénéfices/risques n’était pas bon. En effet, le bénéfice de l’utilisation de l’aspartame, s’il apporte un certain confort, présente aussi des risques d’effets secondaires et de cancers. Dans son enquête, Marie-Monique Robin explique aussi comment, Searle, la société pharmaceutique productrice de l’aspartame a réussi a imposer aux politiques la mise sur le marché de son produit. (...) "

      


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  • Source / auteur :  

    http://www.amnesty.org/fr | Communiqué 2 juin 2011

    Le Brésil doit suspendre le projet du barrage de Belo Monte

    mis en ligne dimanche 5 juin 2011 par Ludo

     

    Les autorités brésiliennes doivent garantir que les droits des communautés indigènes qui vivent le long de la rivière Xingu seront respectés et protégés, a déclaré Amnesty International jeudi 2 juin, alors que l’agence environnementale brésilienne vient d’approuver la construction du barrage de Belo Monte.

     

    « Le Brésil doit appliquer les recommandations formulées par la Commission interaméricaine des droits de l’homme de suspendre la construction du barrage de Belo Monte jusqu’à ce que les droits des communautés indigènes locales soient pleinement garantis, a estimé Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International.

     

    « Poursuivre la construction de ce barrage avant de s’assurer que les droits des communautés indigènes seront protégés revient à sacrifier les droits humains sur l’autel du développement. »

     

    En avril, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a déclaré que l’autorisation visant la construction du barrage de Belo Monte devait être suspendue jusqu’à ce que les communautés indigènes soient pleinement et dûment consultées – y compris en se voyant fournir dans leurs langues une évaluation exhaustive de l’impact du projet sur les droits humains et l’environnement – et que des mesures soient prises pour protéger le mode de vie des communautés volontairement isolées.

     

    En outre, la commission a exhorté les autorités brésiliennes à adopter des mesures globales afin de prévenir la propagation possible de maladies parmi les communautés indigènes, en raison de la mise en place du barrage.

     

    Mercredi 1er juin, l’agence environnementale brésilienne a donné son feu vert à la construction du barrage de Belo Monte sur la rivière Xingu, en Amazonie.

     

    Les défenseurs de l’environnement, les communautés indigènes, des procureurs fédéraux et d’autres défenseurs des droits humains ont fait part de leurs vives préoccupations au fil des ans quant à l’impact potentiel sur les droits fondamentaux des communautés indigènes vivant dans la région.

    Le barrage de Belo Monte : une destruction écologique annoncée

    27 janvier 2011
    By
     

    foret amazonie xingu

    On n’entend pas assez parler du barrage de Belo Monté, en Amazonie.

    Ce projet de monter un barrage sur la rivière Xingu n’est pas tout récent. Mais depuis des décennies, il est reporté à cause des populations indigènes et des associations de défenses de l’environnement.

    En effet, si le projet aboutit, il deviendra le troisième barrage le plus important au monde. Il faudrait près de 10 milliards de dollars, et ferait appel à plus de 200.000 ouvriers. La production commencerait en 2015 et produirait à terme 11 000 GW d’électricité. Un bien beau projet sur le papier.

    Mais c’est sans prendre en compte les 9 millions hectares de forêt qui seront affectés, en grande partie par des inondations, sans parler des espèces rares et propres à l’Amazonie qui pourrait disparaître. Le barrage est également censé détourner plus de 80% des eaux du Xingu, donc avoir un impact majeur sur le stock de poissons et les forêts de la rivière.


    Face à cela, Abelardo Bayma, le président de l’agence gouvernementale de l’environnement, IBAMA, a démissionné durant le début de l’année suite aux pressions exercées sur lui pour qu’il accorde la licence du barrage de Belo Monte malgré les dégâts environnementaux que sa construction entraînera.

    Les pressions de chaque camps pour ce projet se font de plus en plus fortes. Avaaz propose ainsi la signature d’une pétition contre l’acceptation de ce projet :


    Lien de la pétition du chef Raoni http://raoni.fr/signature-petition-1.php


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